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C'est à Casablanca (Maroc) qu'Alain Kienast voit le jour le le 27 mai 1944. Et bien qu'il n'y restera que les six premiers mois de sa vie puisque la famille retournera en France, Alain dédiera à cette ville une chanson, intitulée simplement "Casablanca". Alain fut élevé à Paris avec son frère. Son père est professeur d'anglais.
Alain Souchon raconte qu'il a grandi dans la nostalgie du passé, d'un temps qui n'existait plus, d'où nait sans doute cette mélancolie qui habite ses chansons.
Alors qu'il a à peine 15 ans, son père décède dans un accident de voiture et ce décès prématuré sera pour lui un traumatisme. Pour subvenir aux besoins de la famille, sa mère écrit des romans à l'eau de rose pour la collection Harlequin, sous le pseudonyme de Pierlain et déménage dans un HLM.
Il se met à jouer de la guitare lorsqu'il découvre la musique pop. Il se met à écrire ses premières chansons et se produit dans des petits cabarets de la rive gauche parisienne. Il fait la première partie de chanteurs plus connus que lui (Antoine par exemple). Mais les débuts sont difficiles, et pour vivre, il est menuisier et peintre en bâtiments.
En 1968, il rencontre Françoise (dite Belote) qu'il épouse deux ans plus tard, et qui lui donnera la même année un fils, Pierre (le même prénom que le père d'Alain) puis Charles viendra au monde en 1978.
En 1971, il enregistre son premier quarante-cinq tours à Paris chez Pathé Marconi. (Même maison de disque que Julien Clerc.)
Les deux titres
"Je suis un voyageur" et "Un coin de solitude" ne rencontrent pas le succès.
En 1973, Alain Souchon rencontre Bob Socquet qui est à l'époque directeur artistique de RCA Records (depuis 2006, le nom de cette maison de disques est Sony BMG). Alors qu'il vient d'écrire la chanson L'amour 1830 pour Frédéric François, Bob Socquet, séduit, l'invite à la chanter lui-même au concours de la Rose d'or d'Antibes. Alain écoute le conseil de son directeur artistique, et il fait bien, car il emportera le prix spécial de la critique et le prix de la presse.
Petit rappel, Bob Socquet avait assisté à la première audition de Julien Clerc en 1967 (lire ici) et avait été subjugué. Donc c'est peu dire que l'homme avait du flair.
En 1974, Bob Socquet a de nouveau un coup de génie: séduit par les textes qu'Alain Souchon lui présente, mais insatisfait des mélodies, lui fait rencontrer un jeune arrangeur qui se dénomme Laurent Voulzy. Leur entente est immédiate et un duo se forme. C'est ausssi une longue histoire d'amitié qui commence, et qui donne lieu à de fructueuses collaborations artistiques. Leur union débouche sur un premier succès, J'ai dix ans.
Laurent Voulzy est doué pour les musiques, Alain pour les paroles. Au demeurant, cet ordre n'est pas figé, car Alain Souchon composera certaines musiques sur ses textes (comme "Foule sentimentale") ou la musique de films (voir ci-dessous).
A partir de 1975, la chance commence à lui sourire. Alain Souchon monte sur des grandes scènes parisienne telles que l'Elysée-Montmartre ou l'Olympia (en y faisant la première partie de Jean-Jacques Debout).
Dès 1977, Alain Souchon devient un chanteur confirmé. Voulzy n'a pas cessé de lui signer de très nombreuses musiques, et la complicité entre les deux hommes profitera également à Laurent Voulzy dès la même periode. Aujourd'hui Pierre, son fils, cosigne parfois quelques titres avec son père.
Entre le premier vrai succès, "J'ai dix ans", et "La vie Théodore" (dernier album en date), il y a eu de nombreux tubes et nous vous invitons donc à retrouver des extraits de chansons ici. Vous pouvez aussi cliquer ici pour retrouver un grand nombre des paroles des chansons qu'il a écrites.
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